Le marché immobilier reprend de la vigueur en France ! Les acheteurs sont de retour, malgré des disparités régionales. Nous devons ce regain à la baisse des taux d’intérêt.
Les primo-accédants, déjà affectés par la hausse des prix entre 2010 et 2020, avaient été freinés en 2022 par des mensualités bien plus élevées que les loyers. Ils retrouvent confiance et réinvestissent le marché désormais grâce à la baisse des taux, tout comme secundo-accédants, jusqu’ici dans l’incapacité de changer de logement et d’assumer des mensualités plus élevées.
La baisse des taux d’intérêt a légèrement amélioré le pouvoir d’achat des ménages, permettant un gain de surface habitable. Cette tendance pourrait encourager certains acheteurs à franchir le pas, notamment dans un contexte où chaque mètre carré compte.
Résistance des prix malgré des baisses dans certains segments
Si le marché affiche une baisse des prix dans plusieurs secteurs géographiques, ces diminutions ne semblent pas suffire à stimuler un regain important des transactions, en retrait de 20 % sur le 1er semestre 2024.
Les baisses de prix sont hétérogènes en fonction des régions, avec des zones où les prix restent stables voire augmentent légèrement (+3 %) et d’autres où la chute est plus marquée (-8 %).
Malgré les variations, le marché de l’immobilier ancien reste largement aux mains des vendeurs. Plusieurs profils de vendeurs coexistent:
- Le vendeur opportuniste, qui espère une vente au-dessus des prix du marché
- Le vendeur incertain, hésitant face à la fluctuation des prix et des taux d’intérêt
- Le vendeur contraint, obligé de vendre rapidement et donc de mettre son bien au prix du marché
Perspective d’une reprise en 2025 ?
Grâce à la stabilisation des prix et à une meilleure accessibilité des crédits, l’espoir d’une reprise tonique du marché où vendeurs et acquéreurs s’accordent à nouveau est permis. Cependant, la prudence reste de mise, face aux incertitudes économiques et aux nouvelles lois de finances qui pourraient voir le jour avec le nouveau gouvernement.